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Français:
Dans un cliquetis de fracas sonores et visuels émergent ces performances méca-électroniques et toujours uniques. Expérience synesthesiques, des jeux en permanence sur la corde raide avec les limites du support celluloïd, CINE-NOISE se caractérise par des évènements sonores et visuels dans le temps et l’espace. Cinéma élargi et musique concrète réunis dans des environnements machiniques saturés pour un chant du cygne en hommage au support cinématographique, appelé à disparaitre.
Ritournelles de boucles, ballet de collages, de textures concrètes, de griffures, brûlures, saturations dans un univers expérimental en expansion où se côtoient allègrement destructions et circonvolutions de sons et de lumière pour une acception élargie du cinéma.
A certains égards, la démarche s’inspire du cinéma expérimental de Stan Brakhage ici en mode performance ou d’autres tels Ken Jacobs, Peter Tscherkassky, Jürgen Reble ou encore Cécile Fontaine.
Le maître mot aussi c’est “found footage” (métrage trouvé avec ce que cela comporte de passé, histoire culturelle et destruction du support, la beauté dans la destruction à la Baudelaire si on veut), une énième itération d’un fonds culturel à rebours de la production cinématographique industrielle dématérialisée.
English:
“An electro-mechanical, sound and visual performance mixing loops, edited and re-edited segments of film, scratched, painted, color-saturated and burned live. Multi-projection is carried out by means of vintage 16mm projectors, whilst sounds are manipulated and distorted to be part of this interdisciplinary experience – which paradoxically celebrates the end of analog film! This is cinema stretched to its limits.” (Presentation of the project at the International Film Festival Rotterdam, 2010)
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