Sous le nom de Thomas More Project (TMP) se regroupaient 5 musiciens et deux vidéastes (et quelques extras ici et là).
Musiciens:
Antoine Rey, guitare, voix
Antoine Guenot, basse
Guillaume Levallois, sampler et beatbox
Romain Gomis, guitare et claviers
Vidéo:
Manuel Sigrist
Ricardo Da Silva
Origines:
Le projet à été créé sur l’initiative du CinéClub Universitaire de Lausanne, en automne 2005 pour la créations de différentes représentations multimédia autour du concept d’utopie et dans les différentes acceptions qu’il peut comprendre. Dans le sens de Thomas More nous avons retenu le concept d’utopie comme un reflet critique sur une société à un moment historique donné. Donc, une réflexion critique sur la société de manière générale et plus particulièrement sur les dispositifs coercitifs, problèmes écologiques et culturels.
Dans ce morceau, Reykjavik, nous tentions de faire un commentaire sur les “guerres impérialistes” américaines du début du XXIe s. pour les ressources en croisant au travers d’une musique lourde et rythmée et d’un montage frénétique un Cartoon de Bugs Bunny (dont l’histoire résonnait étrangement avec les évènements du 11 septembre) et l’esthétisation de la violence de la guerre (bombardement, médias intégrés sur le champ de bataille…
Plus généralement, TMP proposait au travers de cess performances/concerts un parcours historique à travers les utopies industrielles (homme machine, le projet de l’émancipation communautaire) et la désillusion du projet productiviste associé aux théories positives scientifiques qui ont mené les cultures occidentales à des carnages humains sans précédent dans la première et la seconde guerre mondiale et colonisé la planète.
Aux yeux des auteurs, l’ambition du projet se situait dans une volonté de proposer un concert divertissant tout en proposant un des visuels forts avec un montage thématique considérable qui réponde d’une manière détournée à l’actualité du début du millénaire (guerres néo-coloniales en Afghanistan, Irak etc.) digitalisation des rapports humains, fin des grands récits, débuts de l’altermondialisme en le rapportant à notre héritage historique et critique plus ample.
Performances Passées:
Cinéma Oblo, Lausanne. Théatre des Trois Petits Tours, Morges. Usine à Gaz, Nyon. JVAL à Begnins sur Nyon. Théâtre Nuithonie, à Fribourg. Le Nouveau Monde à Fribourg. Le café Théâtre du Bourg, à Lausanne. Le Théâtre Octogone, à Pully/Lausanne, Paléo Festival, Nyon, Cully Jazz Festival (HBBC).
Presse:
La Liberté, L’Auditoire, 20 minutes, 24 Heures, Le Matin.